Du discours au MANIFESTE #Nayèg !

La révolution du 24 mars 2024 est une cause avec des objectifs clairs. Derrière le slogan #Nayèg, qui signifie « la révolution doit aboutir », nous nous engageons pour Sonko, qui apparaît comme la figure légitime pour incarner cette révolution.

Les initiateurs du Manifeste #Nayèg

12/11/20255 min read

MANIFESTE POUR LA JUSTICE, LA DIGNITÉ ET LA SOUVERAINETÉ DU PEUPLE SÉNÉGALAIS

Ebauche....

I. Nous affirmons la mémoire de la Révolution du 24 mars, comme fondement de notre avenir

Nous reconnaissons les souffrances endurées par les familles endeuillées, les anciens détenus politiques, les blessés et tous ceux dont la vie a été brisée par la répression.


Nous proclamons que chaque visage, chaque nom, chaque vie interrompue appartient désormais au patrimoine moral de la Nation.


Nous refusons l’oubli.


Nous refusons l’effacement.


I. Nous refusons la peur, l’oubli et la résignation

Nous déclarons que le Sénégal ne sera plus jamais un pays où l’on enterre les morts dans le silence et les vivants dans la peur.
 Nous refusons que la mémoire de nos martyrs soit confisquée, diluée ou instrumentalisée.
 Nous refusons que leurs noms disparaissent dans les archives d’un État qui les a abandonnés.

Nous refusons l’impunité.

II. Nous déclarons que les martyrs de la démocratie sont les héros de la République

Ils ne sont pas des chiffres.
 Ils ne sont pas des dommages collatéraux. 
Ils sont les sentinelles de notre liberté.
 Leur courage a fissuré les murs de l’oppression et ouvert la voie à un changement historique.
 Nous nous engageons à ce que justice soit rendue, que chaque responsabilité soit établie, que chaque dossier soit élucidé.

II. Nous accusons le système qui a brisé des vies

Nous accusons un appareil politique qui a choisi la répression plutôt que le dialogue.
Nous accusons les institutions qui ont trahi leur mission.
Nous accusons les élites qui ont vendu la patrie pour préserver leurs privilèges.
Nous affirmons que ce système n’a plus de légitimité morale.

III. Nous reconnaissons les anciens détenus politiques et les blessés comme les drapeaux vivants de la résistance

Leurs cicatrices sont des décorations nationales.
 Leur dignité dans l’abîme est un repère pour toute une génération.
 Ils incarnent la preuve irréfutable que la conscience ne s’emprisonne pas.

III. Nous proclamons que les martyrs sont les fondateurs du Sénégal nouveau

Ils ont payé de leur sang ce que d’autres n’ont jamais eu le courage de défendre.
Ils ont affronté la brutalité avec pour seule arme leur droit et leur dignité.
Ils sont les véritables bâtisseurs de la révolution démocratique.
Leur sacrifice n’est pas négociable. Leur mémoire n’est pas discutable.

IV. Nous affirmons l’origine populaire de la Révolution

#Nayèg PASTEF a su entendre un cri.
 Un cri poussé par la jeunesse, les diasporas, les quartiers populaires, les campagnes, les consciences éveillées.
 Un cri contre la résignation, contre la marchandisation de la politique, contre la confiscation du destin national.


Nous proclamons que notre engagement auprès d’Ousmane Sonko tend à rappeler sans exclusivité, les principes intangibles de :

Justice

Transparence

Souveraineté

IV. Nous reconnaissons les anciens détenus politiques comme les témoins vivants de la vérité

Leurs corps portent les preuves que l’histoire officielle a voulu effacer.
Leurs cicatrices sont des actes d’accusation.
Leur survie est une victoire contre la machine de l’oppression.
Ils sont les drapeaux vivants de la résistance sénégalaise.

V. Nous affirmons que la persécution n’a pas brisé notre mouvement

Dissous, arrêtés, diffamés, emprisonnés, calomniés, tués :
 Chaque attaque a renforcé notre conviction.


En emprisonnant nos corps, ils ont libéré nos consciences.


Nous étions un cri.


Nous sommes devenus un espoir.


Nous sommes aujourd’hui un choix.

V. Nous affirmons que la Révolution du 24 mars #Nayèg

#Nayèg considère que PASTEF n’est pas un parti mais une mouvement d’insurrection morale menée par une grande armée civique. 
Il est né d’un cri, d’un refus, d’une rupture. 
Il est né dans les rues, les quartiers, les villages, les diasporas — là où la politique officielle n’allait plus.
 Et comme tout mouvement patriotique, il est appelé à grandir, car chaque engagement est une pierre dans la construction du Sénégal nouveau.

Nous proclamons que notre combat est celui de la souveraineté totale :

souveraineté politique,

souveraineté économique,

souveraineté institutionnelle,

souveraineté populaire.

VI. Nous déclarons que la persécution n’a fait que renforcer notre détermination

Ils ont dissous notre mouvement.
 Ils ont emprisonné nos leaders.
 Ils ont tué nos enfants.
 Ils ont voulu nous réduire au silence.
 Ils ont échoué.
 Chaque cellule a produit un militant.
 Chaque injustice a produit une conscience.
 Chaque martyr a produit un serment.

VII. Nous proclamons la fin de l’impunité

Nous exigeons que chaque responsabilité soit établie.
 Nous exigeons que chaque dossier soit ouvert.
 Nous exigeons que chaque nom soit révélé.
Nous exigeons que la vérité soit totale, sans compromis, sans arrangement, sans calcul.
 La justice n’est pas une option : c’est une dette.

VIII. Nous exigeons la reconstruction radicale de l’État

Nous refusons un État capturé par des intérêts privés.
 Nous refusons des institutions qui protègent les puissants et abandonnent les citoyens.
 Nous exigeons un État qui serve le peuple, et seulement le peuple.
 Nous exigeons une refondation institutionnelle profonde, irréversible, non négociable.

IX. Nous proclamons l’économie de la dignité comme seule voie possible

Nous refusons la dépendance.
Nous refusons la prédation.
Nous refusons la pauvreté organisée.
 Nous exigeons que les richesses du Sénégal financent le Sénégal.
 Nous exigeons une industrialisation souveraine, une éducation libératrice, une jeunesse au centre du projet national.

X. Nous appelons à ériger les monuments de la vérité

Un Mémorial des Victimes.
 Un Panthéon de la Démocratie.
 Non pas comme décor, mais comme avertissement.
Non pas comme hommage, mais comme acte fondateur.
 Pour que jamais plus un citoyen ne tombe pour avoir dit la vérité.

XI. Nous proclamons que la révolution du 24 mars #Nayèg

La révolution n’est pas un événement : c’est un processus. 
Elle n’est pas un souvenir : c’est une vigilance.
 Elle n’est pas un slogan : c’est une responsabilité.
 Le plus grand danger aujourd’hui n’est plus la répression :
c’est l’endormissement. 
Nous refusons de dormir.
 Nous refusons de trahir.
 Nous refusons d’oublier.

Il faut protéger la révolution du 24 mars : #Nayèg !

Collectivement

Nous proclamons que le Sénégal appartient à son peuple.


Nous affirmons que la justice est notre boussole, la dignité notre horizon, la souveraineté notre droit inaliénable.


Nous nous engageons à protéger la révolution, honorer les martyrs, servir la Nation et bâtir un avenir à la hauteur de leurs sacrifices.

Nous sommes le peuple debout.


Nous sommes la mémoire vivante.


Nous sommes la rupture.


Nous sommes la révolution en marche.

Nous sommes l’avenir qui ne demande plus la permission.